Le point sur les négociations sectorielles :
Consultez le protocole d'accord de la commission paritaire 125.01 en cliquant sur le document ci-dessous :
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Savais-tu qu'être syndiqué(e) comme étudiant(e) à la FGTB, c'est utile et gratuit?
Tu cherches des infos telles que :
- Comment s'y prendre pour trouver un job étudiant ?
- Que doit mentionner le contrat étudiant ?
- Quelle est la durée maximale d'un tel contrat ?
- Quelle sera ta rémunération ?
- Comment te défendre juridiquement si tu as un problème avec l'employeur ?
- Quelles démarches en fin d'études?
- Comment rédiger un Curriculum Vitae (CV) ou une lettre de motivation ?
La Centrale "Jeunes FGTB" te donne la possiblité de répondre à ces questions :
Contacts :
Magali - 04/221.97.48
Stéphan - 04/221.97.18
jeunes.liege@fgtb.be
www.fgtb-liege.be
Télécharge l'affiche ci-dessous.
Nous étions plus de 32.000 participants à la manifestation "pour l'emploi et le respect des travailleurs" organisée en front commun (FGTB-CSC-CGSLB) qui se déroulait ce vendredi 29 janvier 2010 à Bruxelles.
Du côté de notre régionale, ce sont plus de 600 manifestants qui s'étaient donnés rendez-vous à la gare des Guillemins dès 8h pour retrouver les camarades de tout le pays Place Schuman.
Une fois les discours terminés, le long cortège a démarré vers 11h15' en direction de la rue de la loi. Celui-ci s'étendait sur plusieurs centaines de mètres. Malgré un temps peu propice, nous pouvons qualifier cette manifestation de réussite puisque la barre des 30.000 manifestants prévus a été dépassée.
Pour rappel, les revendications étaient :
- mettre un terme au dumping éhonté pratiqué à l'égard des travailleurs
- maintenir, relancer et créer l'emploi chez nous et au niveau européen
- plus d'emplois pour les jeunes et les chômeurs
- conditionner toute aide publique au maintien et à la création d'emploi
- défendre l'emploi dans les services publics
- accompagner les chômeurs et décider d'un moratoire du sysème de contrôle de disponibilité avant sa réforme en profondeur
Hier soir, les partenaires sociaux du secteur du verre qui concerne 7000 ouvriers (cp 115) ont signé un protocole de convention collective. Ce premier accord depuis vingt ans fixe les salaires minima sectoriels.
La convention s'inscrit dans la droite ligne de l'AIP : une norme salariale indicative de 5%, sans mécanisme de correction, laisse la liberté de négocier des CCT au niveau des entreprises du verre, comme il en est l'habitude dans le secteur.
Au niveau des engagements sectoriels, plusieurs éléments importants ressortent de l?accord.
- Déclaration de reconnaissance des fonctions d'ouvrier verrier comme métier lourd.
- Fixation au niveau du secteur d'un salaire minimum et de primes d?équipes minimums.
- Suppression des barèmes jeunes.
- En matière de formation un effort est prévu afin d'y investir 1,9% de la masse salariale. La cotisation patronale au fonds sectoriel de formation est augmentée de 0,10%. Chaque nouvel embauché dans le secteur a droit à 4 heures de formation.
Le protocole d'accord est soumis pour approbation aux parties qui concluront en Commission Paritaire le mardi 13 mars.
Le jeudi 8 avril, le deuxième magasin de la coopérative CPopulaire a ouvert ses portes.
Malgré un temps mausade, plusieurs dizaines de personnes étaient présentes à 16h pour l'inauguration du magasin de Blegny (Rue de l'Institut, 13).
Cette fois, c'est Pascale Lejeune de chez Solidaris qui a inauguré ce magasin en compagnie du Président de CPopulaire, Marc Goblet.
Plus d'infos :
Le point sur les négociations sectorielles :
Consultez le protocole d'accord de la commission paritaire 126 en cliquant sur le document ci-dessous :
Citoyennes,
Citoyens,
Chers Camarades,
Ce 1er mai 2008 a la particularité de s?inscrire dans un contexte particulier sur le plan politique et dans le cadre des élections sociales au niveau syndical.
Sur le plan politique, les valeurs de solidarité de la gauche en général et les concepts collectifs et socialistes d'organisation de la société sont de plus en plus délaissés en faveur des visions individualistes et égoïstes de la droite.
Devant les défis posés par la mondialisation et l'expansion de l'Europe, la solution en vogue est d'exclure l'autre et de le culpabiliser. Sur le plan communautaire, la droite flamande veut se séparer de la Wallonie, pendant que la droite wallonne culpabilise les allocataires sociaux et explique aux travailleurs que ce qui leur coûte cher, c'est la solidarité.
Le repli sur soi est de mise, les forts entre eux, les faibles ne le sont que parce qu'ils le veulent bien.
En matière institutionnelle, nous rappelons l'exigence de garantir une solidarité interpersonnelle sur le plan fédéral par le maintien d'une sécurité sociale forte, le droit du travail et les conventions collectives de travail. Nous plaidons pour un fédéralisme basé sur trois régions et un lien fort entre la Wallonie et Bruxelles pour garantir la solidarité des francophones. Il faut favoriser des accords de collaboration pour une meilleure prise en compte des réalités socio-économiques des régions sans introduire la notion de concurrence.
Face à une droite décomplexée, il faut une gauche conquérante. Une gauche qui ose défendre et proposer un projet de société socialiste. Nous attendons du PS qu'il différencie son action au gouvernement de son action comme parti.
Au sein de la FGTB Liège-Huy-Waremme, nous nous sommes penchés sur la question et formulons des propositions qui répondent de manière structurelle à la nécessité de rétablir un plus juste partage des richesses, sans recourir à des formules de « chèque charité » qui obligent des travailleurs à quémander dans des CPAS pour pouvoir subvenir à leurs besoins vitaux.
Nous voulons une gauche qui ose défendre un impôt proportionnel et progressif comme l'IPP où chacun paie en fonction de ce qu'il a ou gagne, plutôt qu'un impôt forfaitaire sur la consommation (TVA et accises) qui pèse plus sur les faibles et moyens revenus. Il faut dénoncer la démagogie du MR lorsque tant REYNDERS que LARUELLE martèle sans cesse que l'on paie déjà 45% d'impôt sur un revenu imposable de 17.300 ?. C'est confondre volontairement l?impôt nominal sur une tranche de revenu sans tenir compte des exonérations avec l'impôt réel qui pour un isolé est de 18% sur ce revenu avant impôt communal. La réforme fiscale de REYNDERS avec la suppression des taux d?imposition de 52,5% et 55% a favorisé 9% des citoyens. La nouvelle réforme qu'il propose est du même tonneau, c'est l'homme qui parle à l'oreille des riches et qui trompe le monde du travail en opposant les travailleurs aux allocataires sociaux.
Le service public reste le modèle le plus juste et le plus démocratique pour permettre aux revenus faibles et moyens de recourir à un ensemble de services auxquels ils ne pourraient accéder en dehors d'une organisation collective. Les travailleurs ont généralement un intérêt individuel à payer des impôts. Ils reçoivent plus qu'ils ne contribuent. L'impôt est donc un instrument de redistribution des richesses. Le vrai problème est de corriger les inégalités constatées suivant le statut de la personne pour un même niveau de revenu et surtout l'application d'un impôt identique quelque soit la nature du revenu.
Une gauche qui propose une sécurité sociale forte par répartition en opposition aux assurances privées, qui permet à chacun d'être protégé contre les accidents de la vie desquels nul n'est à l'abri. Il faut améliorer le taux de remplacement des allocations sociales et garantir la liaison au bien être. On attend du PS une initiative pour corriger l'injustice qui touche les travailleurs en matière de cumul d'une pension avec une indemnité d'accident de travail ou de maladie professionnelle.
En matière de soins de santé, L'accord de gouvernement place le secteur des soins de santé au centre des préoccupations, en maintenant sa volonté d'investir massivement dans l'assurance maladie, avec le maintien de la norme légale de 4,5% de croissance des dépenses et le souci de continuer à alimenter le fonds d'avenir pour les soins de santé. FGTB et FMSS se félicitent de ce choix politique, qui porte la griffe socialiste. Ce choix en induit un autre :
Celui d'un financement suffisant de la gestion globale de la sécurité sociale. En effet, il ne peut être question que ce soit les pensions, la liaison des allocations sociales au bien-être ou tout autre secteur de la protection sociale, au sens large, qui paient une politique ambitieuse d'accessibilité aux soins de santé.
A force de laisser croire que ce qui est privé est bon et ce qui est public l'est forcément moins, le gaspillage d'argent public dans des systèmes de subventions au privé doit également attirer notre attention. Le système des titres-services en est un exemple flagrant. Des millions d'euros vont chaque année dans les poches de quelques privés en échange de quelques emplois à temps partiel sous-payés. Dans une structure publique, on aurait autant d'emplois mais de meilleures qualités et moins coûteux pour la collectivité.
Il faut favoriser un lien fort entre les réductions de cotisations sociales et la création d'emplois de qualité par la réduction collective du temps de travail. Parallèlement, il convient de revoir la politique d'activation des allocations afin d'enrayer les effets d'aubaines et de substititions.
Le travailleur doit bénéficier d'un salaire payé par l'employeur, en rapport avec son activité. Mettons fin aux augmentations artificielles du salaire net par la voie fiscale ou parafiscale. La politique salariale doit rester dans les mains de la concertation sociale par une libre négociation entre les interlocuteurs sociaux. Toutefois, nous revendiquons un salaire minimum européen afin d'endiguer progressivement le dumping salarial et la mise en concurrence des travailleurs sur base du coût salarial.
On ne peut sacrifier la sécurité d'emploi au profit d'une hypothétique sécurité de carrière. Nous favorisons l'emploi à temps plein et à durée indéterminée notamment par la réduction collective du temps de travail et nous attendons des socialistes qu'ils se tiennent à l'écart du modèle de flexicurité ; celui-ci faisant supporter la réalité du sous-emploi sur les seules épaules des travailleurs.
La problématique de l'accès au logement ne peut porter sur les seuls efforts de l'Etat par l'octroi de primes, d'allocations loyers ou autres au seul profit des propriétaires. Un bien mis en location devrait être dans un bon état général, disposer du confort moderne et être fourni à un prix raisonnable, c'est-à-dire qui n'engloutit pas une part trop importante du budget du citoyen.
Pour y parvenir une solution est de lier le loyer au revenu cadastral qui défini la valeur locative d'un bien. Plus le propriétaire veut augmenter le loyer demandé, plus son revenu cadastral devra être élevé, c'est-à-dire plus il sera lui aussi tenu d'investir dans l'amélioration du logement mis en location. Si à l'inverse, il ne veut pas investir, alors il devra se contenter d'un mince loyer.
Il faut en terminer avec la suprématie du seul marché et réintroduire une dose de régulation en matière de fixation des prix. Le pouvoir d'achat, ce n'est pas seulement une affaire de prix. C'est également une histoire de rémunération. Le mécanisme d'indexation automatique doit être maintenu à tout prix. Il doit être complété par une politique de réduction des inégalités au bénéfice principal des bas revenus qui subissent de plein fouet le choc inflationniste. Nous exigeons un abaissement de la TVA de 21% à 6% sur les produits énergétiques gaz, électricité et mazout de chauffage. Dans le domaine des déplacements, nous réclamons la mise en place de plan de mobilité et une exonération fiscale sur les frais de déplacement. Il faut également mettre fin à l'appauvrissement des travailleurs par la multiplication des statuts précaires notamment en remettant à l'honneur le CDI ainsi qu'en réduisant le temps de travail de manière collective.
Pour promouvoir la solidarité plutôt que l'exclusion, il faut une gauche forte et unie. L'ensemble des forces socialistes doivent s'unir autour d'un même projet, les propositions que je viens de formuler ne sont que quelques unes des choses possibles qui apporteront une réelle amélioration de la qualité de vie des citoyens. Sur le plan économique, la synergie entre le PS et la FGTB a permis de créer les conditions pour maintenir la sidérurgie à chaud dans notre région. Il faut amplifier nos actions en intégrant d'autres secteurs comme la construction intégrée qui reste un vecteur de développement économique important.
Dès la semaine prochaine, des milliers de travailleurs éliront leurs représentants syndicaux dans leurs entreprises. Les militants syndicaux sont porteurs de messages d'espoir de changements et d'améliorations pour leurs collègues mais ils ont besoin d'être entendus par ceux qui se disent leurs représentants sur le plan politique.
Les élections sociales constituent un élément fort de la démocratie sociale et économique dans les entreprises. Cependant beaucoup trop d'entreprises ne sont pas concernées du fait du nombre de travailleurs occupés. Il est essentiel de légiférer pour abaisser le seuil à 20 travailleurs pour l'installation d'un CPPT. Il s'agit du seul moyen pour améliorer la sécurité et préserver la santé des travailleurs sur leurs lieux de travail.
En 2005, la FGTB s'est opposée seule au pacte des générations. La CSC a brisé la solidarité en publiant un manifeste « 10 bonnes raisons de ne pas faire grève ». Des militants CSC ont rejoint la FGTB, déçus par le comportement de leur syndicat. La réalité vécue aujourd'hui par les travailleurs nous prouve que nous avions mille bonnes raisons de nous opposer au pacte des générations et la FGTB en est ressortie plus forte. Il appartient à chacun présent ce matin d'en tirer les conclusions qui s'imposent.
Dès à présent, la FGTB a défini un plan d'actions en juin 2008 sur la question du pouvoir d'achat et en préparation des négociations de l'accord interprofessionnel.
Au nom de la FGTB, je vous souhaite à tous, un excellent premier mai de combat.
Marc GOBLET,
Président.
Le front commun syndical - FGTB, CSC et CGSLB - organisait ce 2 décembre 2011 une manifestation nationale pour dire aux négociateurs politiques que d'autres choix que l'austérité sont possibles et ainsi crier leur inquiétude par rapport au projet de budget 2012.
Cette manifestation qui se déroulait entre la gare du Nord et la Gare du Midi a rassemblé près de 70.000 personnes!
Rappel de nos revendications :
- Une relance économique
- Des emplois de qualité, en particulier pour les jeunes, et des revenus décents
- Des allocations sociales liées au bien-être
- Des services publics et un secteur non-marchand forts
- La lutte contre la fraude fiscale et la fraude aux cotisations
- La levée réelle du secret bancaire
- Une fiscalité juste et une taxation du capital
- La fin des cadeaux aux entreprises par le biais, notamment, de la déduction des intérêts notionnels
- La taxation des transactions financières et la régulation des banques
La prochaine mobilisation se tiendra mercredi 7 décembre à Liège à 10h au Torè!
Un mois avant les élections sociales 2012, la Centrale Générale liégeoise lance une petite vidéo de campagne!
Comme chaque année, l'agenda Info a été édité!
Vous retrouvez des informations utiles et concises sur la section de Liège-Huy-Waremme : contacts, heures d'ouvertures, permanences décentralisées, numéros des commissions paritaires,...
Titres services : trop de déplacements insuffisamment payés !
La FGTB a réalisé une grande enquête auprès des travailleuses titres services.
Les résultats de cette enquête interpellent à plus d'un titre et démontrent la nécessité d'une réforme du système et des normes plus strictes pour les employeurs agréés du secteur.
En effet, il ressort de l'enquête que 64% des travailleuses effectuent leurs déplacements avec leur propre voiture et que 25% effectuent plus de 100km par semaine pour effectuer leurs différents déplacements.
Hors les montants remboursés comme frais de déplacements dans le secteur sont très bas et varient entre 8 cents et 15 cents par km. Ces montants ne couvrent même pas les frais de carburant sans parler de l'amortissement du véhicule et des risques encourus par les travailleuses qui ne bénéficient d'aucune assurance professionnelle couvrant leur véhicule.
Le temps de déplacement entre deux clients qui doit être considéré comme du temps de travail est quant à lui remboursé à 9 cents par km. Cela équivaut à considérer que les travailleuses effectuent leurs trajets à une moyenne de 111km/h. Inutile de dire qu'à moins de se déplacer en jet, ce montant devrait être multiplié par 2, voire par 3 dans les zones urbaines.
L'étude révèle que 90% des travailleuses ne sont pas remboursées lorsqu'elles se rendent chez l'employeur pour lui remettre les titres services gagnés au long de la semaine ou du mois. Cela équivaut à faire du bénévolat pour leur employeur.
Lorsqu'on travaille dans un secteur où il est très difficile de dépasser un salaire de 900? net/mois, il est anormal que l'on doive effectuer autant de km aussi mal remboursés pour le compte de son employeur et de ses clients.
Les titres-services s'éloignent de leur objectif initial d'emplois de proximité. Il est essentiel que le législateur se penche sur la question et introduise une obligation de limitation des km à parcourir aux employeurs.
Vis-à-vis de ces derniers, nous déposerons un cahier de revendications en commission paritaire, si possible en front commun, afin d'augmenter substantiellement les minima de remboursement des frais de déplacement.
Cliquez sur le le lien ci-dessous pour télécharger l'enquête.
Le piquet de grève est une modalité de l'exercice du droit de grève.
Le piquet de grève est un attribut naturel de la grève et est l'exercice du droit
constitutionnel de se réunir à un endroit déterminé.
Pour la sauvegarde de ce droit, qui est constamment remis en question et attaqué de toutes parts, nous vous conseillons quelques principes de base que vous trouverez ci-dessous:
Téléchargez le document en cliquant sur le lien :
Après 14 jours dans les entreprises, les élections sociales 2012 sont terminées!
La Centrale Générale de Liège-Huy-Waremme tient à féliciter l'ensemble des candidats pour la campagne qu'ils ont menée!
Dès à présent, les représentants au CE et au CPPT sont connus et se mettent en place pour les 4 prochaines années!
Au total de ses secteurs, la CG remporte 64% des sièges au CE et 65% des sièges au CPPT!
Vous pouvez les consulter en cliquant sur le lien ci-dessous :
ça y est! Le coup d'envoi des élections sociales a été donné ce matin! Les votes ont commencé en matinée dans beaucoup d'entreprises du pays!
Pour rappel, les élections sociales vous donnent l'occasion de vous exprimer afin d'élire vos représentants syndicaux, ceux-là même qui auront à coeur de défendre vos droits et votre emploi pour les quatre prochaines années!!
Ces élections se tiendront entre le lundi 7 mai et le 20 mai 2012.
Alors si vous participez à ces élections sociales 2012 dans votre entreprise, n'oubliez pas : votez liste n° 3!!!
Téléchargez le tract "comment voter valablement" en cliquant sur le lien ci-dessous :
La CSC, la FGTB et la CGSLB réclament une concertation avec le Gouvernement fédéral, voire avec les employeurs :
pour un assainissement plus juste et une politique crédible de création d'emplois de meilleure qualité.
Pour y parvenir, un préavis de grève est déposé conduisant à une grève générale, et/ou des grèves sectorielles, le lundi 30 janvier 2012 au plus tard.
Samedi dernier, le Parlement fédéral a voté la confiance au nouveau gouvernement Di Rupo. Mais ce vote n'a pas rétabli la confiance ébranlée des travailleurs et des allocataires sociaux. Au contraire. Les partis gouvernementaux et les employeurs sont restés sourds à l'indignation des nombreux travailleurs, avec ou sans emploi, exprimée lors de la manifestation du 2 décembre. Et cette indignation augmente de jour en jour au fur et à mesure que les travailleurs comprennent les conséquences drastiques que l'assainissement aura sur bon nombre de travailleurs et de chômeurs.
Les organisations syndicales n'ont jamais contesté la nécessité d'un assainissement des finances publiques. Mais elles contestent la façon dont cette opération est organisée. Elles continuent à affirmer que les mesures décidées sont déséquilibrées, injustes et inéquitables, d'autant qu'elles n'offrent pas de perspectives crédibles pour la création d'emplois de meilleure qualité et alors même que l'effondrement de la croissance et de l'emploi est causé en partie par ce type d'opération d'assainissement et par des programmes semblables imposés dans d'autres pays sous la pression de l'Europe, du FMI et des agences de notation.
Cet assainissement est injuste, parce que les grandes fortunes et les gros investisseurs échappent à l'effort, parce qu'au fil des négociations gouvernementales, on a demandé de moins en moins à ceux qui refusent de faire un effort et échappent de toutes les manières possibles à la fiscalité et aux cotisations sociales, transférant ainsi le poids de l'opération vers les travailleurs et les allocataires sociaux, et plus particulièrement sur les quatre catégories suivantes :
- les jeunes chômeurs dont l'allocation d'attente ne sera octroyée qu'après seulement 12 mois de chômage et ne sera plus payée au bout de trois ans aux cohabitants et chômeurs de plus de 30 ans ;
- les chômeurs de longue durée pour lesquels les allocations évoluent vers le strict minimum : avec un montant trop faible pour vivre et sans distinction selon les efforts faits ou l'aptitude au travail ;
- les travailleurs âgés à qui on impose un pacte des générations bis extrêmement lourd à digérer quasi sans mesures d'atténuation et, ce, même pour les métiers pénibles;
- les femmes qui ont toute la peine du monde à se constituer une carrière complète (dont les conditions de carrière sont renforcées).
En outre, il n'y a même pas un début d'amorce crédible pour la création d'emplois de meilleure qualité ni des perspectives pour l'accompagnement, la formation et l'emploi de chacune de ces catégories.
La critique la plus forte concerne les ruptures de contrat :
- pour les travailleurs qui sont déjà entrés dans un régime (crédit temps, interruption de carrière, prépension) et qui verront diminuer leurs droits en matière de pension à partir du 1er janvier 2012;
- pour les travailleurs âgés qui souhaitent rester au travail mais voient remis en cause leurs droits conventionnels à une réduction de leur temps de travail ;
-pour les travailleurs dont les droits déjà constitués en matière de pension sont rabotés.
Le seul espoir visible vient de l'ouverture que le gouvernement a concédée, samedi, au Parlement, sous la pression syndicale, pour organiser une concertation avec les partenaires sociaux. Les trois organisations comptent l'utiliser pleinement pour obtenir des améliorations. Cette concertation doit déboucher à court terme sur des résultats concrets.
Le front syndical exige également que cessent les attaques lancées contre l'indexation automatique par les employeurs et la Banque Nationale.
Téléchargez ci-dessous le cahier de revendications envoyé au Gouvernement :
Ce 30 janvier dernier la grève générale avait été décrétée en front commun par les 3 syndicats FGTB-CSC-CGSLB.
Sur l'arrondissement de Liège, cette grève a été très bien suivie, tant du côté du secteur public que du secteur privé. Dans les entreprises structurées syndicalement, les piquets étaient presque symboliques puisque la majorité des travailleurs ne se sont pas présentés devant l'entreprise en matinée.
Dans la vidéo ci-dessous, Marc Goblet, Président de la FGTB Liège-Huy-Waremme, fait le point sur cette journée et rappelle les propositions de la FGTB.
Les brochures sectorielles 'conditions de salaires et de travail 2011-2012' ont été éditées et sont disponibles dans nos bureaux.
Voici les brochures déjà parues :
- construction
- intérim
- beton
- nettoyage
- transformation du bois
- commerce du bois
- transformation papier/carton
- verre
- gardiennage
Infos : 04/221.61.16
En raison des fêtes de fin d'année, nos bureaux seront fermés les :
- Vendredi 23 décembre 2011 à partir de midi
- Lundi 26 décembre 2011 toute la journée
- Vendredi 30 décembre 2011 à partir de midi
- Lundi 02 janvier 2012 toute la journée
- Vendredi 13 janvier 2012 à partir de midi
Pour donner suite à la manifestation du 25 novembre dernier à Liège concernant l'arrêté royal mettant en cause les réserves financières des ALE (secteurs des titres-services), les syndicats s'étaient donnés rendez-vous devant le cabinet de la ministre de l'Emploi Monica De Coninck (SP.a) ce mardi 10 janvier 2012.
La Ministre a reçu les représentants des syndicats et de certaines ALE pendant 1h.
La FGTB, la CSC et la CGSLB ont réitéré leur demande de retrait d'une mesure d'austérité et de la rétrocession de leurs réserves au fédéral.
La Ministre a reprogrammé une nouvelle rencontre dans 3 semaines et s'est donnée 10 semaines de réflexion pour examiner les dossiers afin d'assurer la viabilité des ALE.
Pour consulter la lettre ouverte remise à la Ministre et signée par le front commun des organisation syndicale, cliquez sur le lien ci-dessous :
Le Comité fédéral a pris acte des corrections apportées aux mesures antisociales en matière de pensions et prépensions, de chômage et crédit-temps, qui ont été obtenues par les actions syndicales et plus particulièrement, par la grève générale du 30 janvier.
Ruptures de contrat pour le secteur privé supprimées
Les ruptures de contrat et leurs conséquences rétroactives ont été supprimées et plusieurs améliorations sociales ont été apportées par rapport aux plans initiaux du gouvernement.
Le Comité fédéral se réjouit par ailleurs que des pas importants aient été réalisés pour s'atteler à la fraude fiscale et sociale.
Des déséquilibres fondamentaux et le risque de pauvreté pour beaucoup, subsistent
Le Comité fédéral félicite tous ceux qui ont mené des actions pour leur engagement et les résultats obtenus, mais maintient que le budget 2012 reste déséquilibré, même après ces corrections et que des groupes de population fragiles risquent de tomber dans la pauvreté.
Il exige que la concertation se poursuive en vue du développement d'un plan pour l'emploi donnant l'opportunité, pour les travailleurs confrontés à la réglementation du chômage plus stricte, de trouver un emploi de qualité avant que la réglementation plus stricte ne soit appliquée.
Parallèlement, il demande de développer une stratégie pour renforcer la structure économique dans le pays en opérant la transition vers une économie plus verte, mais aussi plus innovatrice notamment en réorientant les aides de l'Etat (suppression de la déduction des intérêts notionnels et remplacement par une aide publique liée à l'emploi et à des investissements).
Pas d'avancée concrète pour les services publics : inacceptable
Le Comité s'indigne de constater qu'aucune avancée concrète n'a encore été obtenue pour des améliorations pour les services publics et charge le Bureau fédéral de continuer à suivre l'évolution de ces négociations et, le cas échéant, de donner suite aux demandes de solidarité.
Le Comité fédéral lance un appel à la vigilance et demande que le Bureau fédéral prépare les réponses adéquates à quelques défis importants, notamment le contrôle budgétaire, le débat sur la compétitivité et l'Europe.
Contrôle budgétaire : les travailleurs ont payé assez
Le Comité fédéral répète que le budget 2012 est déséquilibré parce que les plus faibles sont plus durement touchés que ceux qui sont bien nantis.
Le contrôle budgétaire doit rétablir cet équilibre par un ensemble de mesures fiscales équitables qui font payer le capital, les fortunes et les bénéfices des entreprises.
La lutte contre la fraude fiscale doit continuer à être activée notamment par la suppression complète du secret bancaire fiscal via l'échange automatique des données au fisc.
Compétitivité : ne pas toucher à l'index et à l'indexation automatique, s'atteler au contrôle des prix et au déficit d'innovation
Le débat sur la compétitivité ne peut plus être réduit à une discussion sur les coûts salariaux. Il est exclu de toucher à l'index ou à l'indexation automatique.
Le Comité fédéral soutient les efforts consentis pour s'atteler à l'inflation élevée via un meilleur contrôle des prix. Il exige un blocage des prix de l'énergie et l'arrêt des augmentations de prix plus rapides que dans les pays voisins pour une série d'autres produits (produits alimentaires transformés..).
Parallèlement, il faut s'atteler aux problèmes structurels de notre compétitivité, avant tout le déficit d'innovation et la mauvaise orientation des exportations. L'aide de l'Etat doit être réorientée pour améliorer la structure de production au lieu de la distribuer sans contrepartie.
Stop à l'idéologie d'austérité sans perspective de l'Europe
Le Comité fédéral constate que l'idéologie d'austérité de l'Europe actuelle conservatrice mène les Etats membres à la récession, à un moment où le chômage culmine avec 23 millions de chômeurs.
Le Comité fédéral soutient l'appel de la CES de mener une action partout en Europe le 29 février et répète les principales revendications : trouver les moyens nécessaires pour organiser une relance durable (harmonisation fiscale avec un impôt minimum pour les entreprises ; une taxe sur les transactions financières, des euro-obligations, la BCE comme "prêteur en dernier ressort").
Téléchargez le document en PDF en cliquant sur le lien ci-dessous :